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Psychologie

Confinement et déconfinement : vaincre l’anxiété et le mal-être qu’ils ont créés

La difficulté de vivre isolé les uns des autres durant le confinement faisait rêver plusieurs d’entre nous aux retrouvailles prochaines. Mais alors que le moment de retourner en société est arrivé, les psychologues nous expliquent que de retourner à la vie sociale sera tout aussi difficile pour certains individus.

Trop de changements en peu de temps

Pourquoi n’est-il pas aisé de retrouver ses habitudes ? Après tout, c’était là le plus grand désir commun qui nous unissait au cours de ces 55 jours. En réalité, cette période de quarantaine nous a tous forcés à revoir nos actions et nos gestes journaliers. D’une certaine façon, nous avons réappris à vivre d’une manière différente. Maintenant, ce retour à la normale, implique de briser à nouveau un mode de vie, alors que l’on ne sait pas trop ce qui nous attend à l’extérieur de nos murs.

Selon Loris Vitry (coach et professeur de yoga), un mal-être profond sommeille à l’intérieur d’une grande partie d’entre nous. C’est ce qui expliquerait la recherche constante du bonheur qui dirige nos vies. Ce mal-être ne réside pas uniquement dans notre tête, mais aussi dans nos intestins. Ce sont eux qui produisent plus de 95 % de notre sérotonine (l’hormone du bien-être), et près de 50 % de la dopamine (hormone du bonheur), le reste étant produit par le cerveau. Si vous avez ressenti des douleurs intestinales plus fréquentes durant la période de confinement, elle pourrait s’expliquer ainsi.

Certaines personnes sont plus à risque

Aujourd’hui, même les personnes les plus stables, qui peuvent retourner à leur emploi et dont la vie personnelle est bien ancrée, vont elles aussi souffrir d’anxiété, car pour tous, il existe une perte plus ou moins grande de nos repères habituels. Cependant, les individus qui subissaient déjà une fragilité, qu’elle soit mentale ou physique, vont subir beaucoup plus durement cette deuxième étape de la crise du coronavirus.

On retrouve parmi ce groupe les personnes les plus isolées (sans famille et vie sociale faible), les malades (cancer, maladies chroniques), les parents qui s’inquiètent pour le retour à l’école de leurs enfants et les personnes âgées, plus vulnérables au COVID-19. Ils ont tous en commun la peur de sortir de leur domicile et de se retrouver en société. Cette peur est connue sous le nom de « syndrome de la cabane ».

Ce syndrome peut créer de nouvelles angoisses chez ceux qui en souffrent tel que l’agoraphobie et la claustrophobie. Tout cela jumelé à des sentiments de tristesse et de mélancolie, mais aussi de paranoïa qui se traduit par la peur de l’autre. Rien ne sert à retourner trop rapidement en société. En prenant le temps de reprendre sa place graduellement et en prenant du recul sur nos émotions, tout devrait bien aller !

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